Le Grenier

Espace de partage culturel et artistique

Mouvements Gurdjieff

Mouvements Gurdjieff

Avec Shunyo Hanotaux

Journée découverte, ouverte à tous: Date à venir

Prix libre

Aligner les 3 centres : physique, émotionnel et mental.
S’observer sans jugement et déceler nos automatismes.
Développer une qualité de Présence.

Les Mouvements de Gurdjieff sont une série de danses sacrées qui ont été écrites par GI Gurdjieff. Ils ont été conçus pour amorcer un voyage vers une conscience de soi plus profonde.

 » Notre sommeil et notre esclavage s’expriment par les automatismes et les limitations de nos sentiments et pensées, ceux-ci étant attachés à l’automatisme de nos mouvements et positions. C’est un cercle vicieux. Vice versa, notre expression gestuelle habituelle nous maintient dans les limites d’une approche restrictive et routinière de sentir les choses, de voir la vie, de penser. Nous ne réalisons pas combien ces trois fonctions sont intimement reliées : émotions, intellect, mouvement. Elles dépendent les unes des autres, découlent l’une de l’autre. L’une ne change pas sans que les autres changent aussi. L’attitude de notre corps est la réflexion extérieure de nos émotions et nos pensées. Un changement émotionnel comme l’apaisement soudain d’inquiétudes affectera immédiatement notre façon de nous tenir, l’amplitude de notre respiration, le mouvement de nos yeux, etc.

Prendre des positions inhabituelles permet de nous observer de façon différente que lors de conditions habituelles. Les danses de Gurdjieff cassent le cycle d’automatisme en introduisant des mouvements et des séquences inhabituelles.

Il est facile d’agir, mais être présent à ce que nous faisons est quelque chose d’autre ! Le but du chemin n’est pas l’action, mais le fait d’être conscient de ce que nous faisons. Il s’agit de s’éveiller à ce que nous faisons réellement. C’est parce que nous ne sommes pas conscients de nos véritables actions que nous avons besoin de l’attention des autres. Quoi qu’il en soit, en devenant conscient de soi-même, on ressent un sentiment de joie intérieure, parce que l’on est en contact avec sa propre vie. Par la présence à soi-même et aux autres, le geste le plus simple devient sacré.

Tout dépend de l’état intérieur par lequel nous agissons. Notre mouvement peut devenir un support de présence ou une fuite hors de nous-mêmes. Les mouvements deviennent un art sacré, quand nous sommes en quête du sacré et quand nous les approchons en les reconnaissant comme tels. Sinon, même les mouvements les plus sacrés deviennent banals et tristement ordinaires… L’être humain détient cette immense capacité de transformation, ensuite tout devient possible, à chaque instant. »

Amiyo Devienne